Besoin ou tendance ? Actuellement, parler de bonheur au travail est devenu une habitude pour les employés, mais représente également un défi de taille pour les entreprises, notamment pour ceux dans le secteur des ressources humaines. Comment générer cette sensation de bonheur auprès des employés pour qu’ils restent motivés dans leur travail ? C’est en partie par rapport à cette question que le métier de happiness manager a été établi dans les entreprises. Métier à part, mais également indispensable, le happiness manager est à même de résoudre plusieurs problèmes au sein d’une entreprise.
Le bonheur comme clé de la motivation
Avec l’intégration des nouvelles générations d’employés, qui génère souvent des écarts générationnels, et même multiculturels au sein d’une entreprise, la question du bonheur est maintenant au cœur des préoccupations, du fait que c’est un élément qui favorise la performance, la motivation et la permanence des employés à se consacrer à leur travail. Face à ce défi, les entreprises n’ont pas d’autres choix que de se réinventer, en mettant à jour ses fonctions et en suivant les tendances sur tous les plans : commerce, marketing, image, stratégie de marque…, mais également dans la gestion des performances de l’équipe. Et c’est justement là qu’intervient le happiness manager, un élément clé qui va innover et harmoniser la gestion de l’entreprise en axant la politique de fonctionnement vers cette question du bonheur au travail.
Un métier axé sur plusieurs objectifs
Ce qu’il faut savoir c’est que le happiness manager devra refléter une image autre que celle du patron traditionnel qui se concentre sur l’efficacité tout en étant impatient d’obtenir de bons résultats. Ce dernier doit instaurer une politique basée sur la porte ouverte et à la conclusion d’accords avec ses collaborateurs. Le happiness manager aura aussi comme responsabilité de faciliter les processus de changement, d’établir des plannings adaptés pour chaque équipe, et d’opérer une approche plus ancrée sur le relationnel afin d’inspirer la confiance auprès des subordonnées. Enfin, parce qu’il est question d’innovation dans ce métier, le happiness manager sera aussi celui qui met à jour régulièrement ses méthodes de gestion. Cela permettra aux employés de sortir du lot de pratiques routinières qui deviennent parfois stressantes au fil du temps. De cette manière, le happiness manager aura toujours de quoi maintenir la motivation de l’équipe.